Revue mensuelle - Octobre 2025
- Vincent Després

- 31 oct.
- 4 min de lecture

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Le Canada accuse un retard croissant par rapport aux États-Unis
Par Alfred Lam, CFA, vice-président principal et codirecteur de l’équipe des actifs multiples Gestion mondiale d’actifs CI
Par Richard J. Wylie, MA, CFA, vice-président, stratégie de placement
Gestion de patrimoine Assante CI
L’écart de productivité continue de se creuser.
Les données actualisées de Statistique Canada indiquent que la productivité du travail des entreprises canadiennes a chuté de 1,0 % (-3,8 % en rythme annualisé) au deuxième trimestre de 2025. La production des entreprises a diminué alors que le nombre d’heures travaillées a augmenté. Il s’agit désormais de la plus forte baisse trimestrielle depuis le quatrième trimestre 2022 (-1,1 % ou -4,5 % en rythme annualisé). L’affaiblissement du deuxième trimestre de 2025 survient à la suite d’une révision à la baisse indiquant une diminution de 0,1 % de la productivité au premier trimestre de 2025 (alors qu’elle avait été annoncée auparavant comme une hausse de 0,2 %). La productivité canadienne a reculé au cours de 17 des 20 derniers trimestres. Au deuxième trimestre de 2025, les coûts unitaires de la main-d’oeuvre ont augmenté de 0,5 %, pour afficher une hausse annuelle de 1,6 %. Ce chiffre correspond plus ou moins au rythme de l’inflation globale (1,9 % en août), mais il est inférieur à la mesure de base médiane de l’IPC de 3,1 % de la Banque du Canada.
La croissance de la productivité au Canada est importante pour la stabilité économique à long terme, car elle reflète la compétitivité du pays. L’augmentation de la productivité constitue la base d’une amélioration du niveau de vie, avec des salaires plus élevés et une croissance économique plus rapide, sans l’ajout de pressions inflationnistes.
Comme on peut le voir sur le graphique ci-joint, les nouveaux chiffres sont nettement inférieurs à ceux des États-Unis, où les gains de productivité ont été plus constants. Au deuxième trimestre de 2025, les États-Unis avaient enregistré une hausse de 16,7 % de leur productivité par rapport à la fin de 2016. Entre-temps, le Canada a affiché une hausse négligeable de 1,9 % au cours de la même période. Malgré la croissance démographique continue du Canada, la baisse de la productivité au cours du trimestre s’est accompagnée d’une diminution des investissements des entreprises et du PIB par habitant. Cette combinaison laisse présager une récession économique imminente.

La Fed américaine baisse ses taux
À l’issue de sa réunion de politique monétaire de deux jours le 17 septembre, la Réserve fédérale américaine (la Fed) a baissé ses taux d’intérêt de 25 points de base (un point de base équivaut à 1/100e de pour cent), ramenant ainsi le taux cible des fonds fédéraux dans une fourchette comprise entre 4,00 % et 4,25 %. Il s’agit de la première baisse des taux d’intérêt depuis le 18 décembre 2024, ce qui suggère que les inquiétudes concernant le ralentissement de l’économie américaine l’emportent désormais sur les préoccupations liées à l’inflation et aux relations commerciales internationales. Par ailleurs, la Banque du Canada a abaissé ses taux d’intérêt administrés du même montant, le même jour. Les économistes suggèrent que le ralentissement manifeste de l’économie canadienne devrait encourager de nouvelles baisses à court terme, mais la situation aux États-Unis semble moins claire. Bien qu’il soit difficile de savoir quel taux d’intérêt la Fed considère actuellement comme « neutre » (c’est-à-dire un taux qui ne stimule ni ne freine la croissance économique), le marché commencera à évaluer la probabilité d’une nouvelle baisse lors de la prochaine réunion des 28 et 29 octobre.
Vue plus longue
L’attention des investisseurs s’est concentrée sur les tarifs douaniers mondiaux instaurés par le président Donald Trump. Bien qu’il s’agisse d’un évènement important, il est peu probable qu’il ait le même impact à long terme sur notre mode de vie que l’innovation, notre économie et le rendement des marchés boursiers au cours de la prochaine décennie. L’intelligence artificielle renforcera non seulement les écosystèmes existants, mais elle a également le potentiel d’en créer de nouveaux. Dans un monde en mutation rapide, la stratégie d’investissement la plus dangereuse est celle qui reste tournée vers le passé.
Rendements des indices boursiers au 31 octobre 2025
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Taux du marché au 31 octobre 2025

Les dernières données économiques

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